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« MARDIKOR »


En Ouzbékistan (Asie centrale), quinze ans après la dislocation de l’empire soviétique, les Ouzbeks sont retournés massivement en Russie. Chaque année, au printemps, des centaines de milliers de travailleurs migrants franchissement la frontière pour rejoindre les chantiers russes.

On les appelle « mardikors », terme qui vient du persan et signifie « homme au travail ». Il s’agit en fait de prolétaires qui cherchent du travail à la journée (menuiserie, cuisine, nettoyage, bricolage, construction...) sur les marchés ou à proximité des chantiers. Ils migrent soit à Tachkent, où ils postulent sur les marchés de Kuyluk et de Chorsu, soit au Kazakhstan ou en Russie, où les salaires sont dix fois supérieurs.

L’argent de l’émigration sert à essentiellement à subvenir aux besoins de la famille ou à financer les onéreuses traditions (dont les mariages), qui constituent une manière de se protéger face à l’accroissement des difficultés sociales depuis 1991.

Ce travail est le fruit de plusieurs reportages dans la vallée de Ferghana, à Tachkent, puis en Russie (Moscou et Cherepovets) entre 2005 et 2007.
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